Entre la mi-septembre et l’Action de grâce a lieu la saison des vendanges au Québec. Certains vignerons demandent l’aide de la population pour cueillir les raisins, alors qu’il n’est pas encore certain s’il y aura suffisamment de travailleurs provenant d’agences de placement pour répondre aux besoins
« On a vraiment besoin d’aide», affirme Benoit Pilon, le propriétaire du petit vignoble Le Bourg des Cèdres, en Montérégie. Il cherche une vingtaine de personnes par jour pour les quatre prochaines fins de semaine.
« On leur parle du vin, on leur explique ce qu’on fait, mais il y a quand même une portion travail», insiste-t-il. D’ailleurs, ça commence de bonne heure. Les gens doivent être arrivés vers 7 h 30 ou 8 h. «Le matin, tout le monde est en forme, mentionne-t-il. On n’a pas encore de courbatures. Faire les vendanges, on est quand même assis bas.»
« C’est un travail qui est du matin au soir, prévient-il. On est accroupi. On est à genoux ou assis sur une chaudière et on coupe du raisin toute la journée. On est à quatre pattes. Ce n’est pas aussi chic que ça peut paraître.»